L’auteur nous plonge dans cette ambiance particulière de la collaboration flamande avec l’ennemi allemand .
En effet, certains flamingants verront dans l’occupation nazie l’occasion d’une revanche, et, pour les plus acharnés, d’une dissolution de la Belgique devenue un pays indépendant des Pays-Bas en 1831.
Deux peuples, flamands/wallons, deux cultures, l’Histoire les a souvent réunit et désunit.
Le romancier a mené l’enquête et tenté d’éclairer toutes les zones d’ombre, sans cacher le fait de combler quelques trous du récit avec son imagination.
Jusqu’à la fin, Willem Verhulst, n’éprouvera aucun regret par rapport à ses choix.
Sa femme, pacifiste, humaniste, ses enfants resteront à jamais les premières victimes de cet associé des forces du mal, dont l’attitude nauséabonde ne cessera de les hanter.